A Paris, une Gay Pride entre effroi et amertume après Orlando

A Paris, une Gay Pride entre effroi et amertume après OrlandoLeMonde.fr2 juillet 2016RebloguerPartagerTweeterÉpinglerEnvoyer

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Le défilé annuel del a Gay Pride à Paris en 2015

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Des marcheurs invités à porter des brassards noirs en mémoire des victimes d’Orlando (Floride), des parents encouragés à venir défiler seuls, un trajet raccourci…


La Marche des fiertés, qui est habituellement l’occasion de porter des revendications politiques dans une ambiance festive, devait se tenir, samedi 2 juillet, dans une atmosphère lourde, trois semaines après le massacre de 49 personnes dans une boîte de nuit gay d’Orlando, et alors qu’en France, l’état d’urgence est toujours en vigueur.


Pour des raisons de sécurité, la Préfecture de police a demandé à l’Inter-LGBT (Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans), organisatrice de la marche, de repousser le défilé d’une semaine, afin qu’elle se tienne un jour où les forces de l’ordre ne seront pas déjà mobilisées pour assurer la sécurité d’une rencontre de l’Euro de football. Un triplement des effectifs habituellement présents à la marche est prévu, selon la préfecture.


Menace latente


Le trajet, du Louvre à la Bastille, où des prises de parole et des concerts sont prévus, est raccourci de moitié. L’Association des parents gays et lesbiens (APGL) appelle néanmoins à laisser les enfants à la maison. « Nous le conseillons par prudence, affirme Marie-Claude Picardat, sa coprésidente. Nous craignons les mouvements de foule. » La Marche des fiertés rassemble chaque année plusieurs centaines de milliers de personnes, selon ses organisateurs.


Le défilé, qui commémore les émeutes de Stonewall en 1969 à New York contre le harcèlement de la police, considérées comme la naissance du militantisme LGBT, prend cette année une résonance particulière. La tuerie du Pulse, qui visait les personnes fréquentant « le club gay le plus chaud d’Orlando », comme il se présentait, a provoqué colère et effroi.


Elle matérialise une menace latente : même dans les pays occidentaux, on peut mourir parce qu’on est homosexuel. « L’impact est d’autant plus grand que l’attentat s’est déroulé dans une boîte de nuit, un lieu de sociabilisation (…)


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