La ville, cet environnement tellement anxiogène qu"il stresse même… les oiseaux Plus
Atlantico.fr1 juillet 2016RebloguerPartagerTweeterÉpinglerEnvoyer
Après deux semaines passées au milieu de nos maisons et de nos immeubles, l"espérance de vie des oiseaux est radicalement raccourcie, explique une étude scientifique.
Les oiseaux des villes et les oiseaux des champs ne partent du même pied dans la vie. L"espérance de vie des citadins serait réduite de deux semaines, selon des chercheurs suédois de l"université de Lund.
Une expérience sur des mésanges charbonnières
Pour mener à bien cette expérience publiée dans la revue Biology Letters, ces universitaires ont étudié deux groupes d"oisillons, des mésanges charbonnières, des frères et des sœurs âgés de deux jours. L"un des groupes étaient constitué d"oiseaux capturés en ville, à Malmö, tandis que l"autre groupe était composé d"oisillons capturés à la campagne. Chaque pioupiou a été installé chez des parents adoptifs, dans un nid situé dans un endroit où il n"était pas né. Après treize jours, les oisillons ont été pesés, mesurés et un échantillon de 100 microlitres de sang leur a été prélevé afin de mesurer la longueur de leurs télomères, explique le site Science Newsline.
Une différence de taille entre les deux groupes
Les télomères sont des fragments d’ADN qui protègent les chromosomes et dont le rétrécissement est associé au vieillissement cellulaire. Et ces télomères peuvent donc permettre d"estimer l"espérance de vie d"un individu par rapport à un autre. Au bout de ces deux semaines, la différence de taille entre les deux groupes était de 10,7%, et cela indépendamment du lieu de naissance de l"oiseau, d"après Sciences et Avenir. Cet écart en faveur des oisillons élevés à la campagne traduirait donc l"effet nocif de l"urbanisation sur la survie des oiseaux.
La ville procure de nombreux avantages…
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