Michel Rocard: «Quand je pense que mon nom est devenu un adjectif…» PlusSlate.fr2 juillet 2016RebloguerPartagerTweeterÉpinglerEnvoyer
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Disparu à l"âge de 85 ans, l"ancien Premier ministre avait exercé une influence profonde sur de nombreux dirigeants actuels de la gauche, de Manuel Valls à Benoît Hamon.
Les hommages ont immédiatement plu, samedi 2 juillet, à l"annonce de la mort à Paris de l"ancien Premier ministre Michel Rocard, à l"âge de 85 ans. De François Hollande à Manuel Valls, de Jean-Marc Ayrault à Benoît Hamon, tous les dirigeants socialistes se sont relayés, unissant dans un choeur unanime les tendances contradictoires de la majorité, se rassemblant comme ils l"avaient déjà fait à l"automne dernier à l"occasion de la remise à Michel Rocard de la Grand Croix de la Légion d"honneur. Un des mots qui revient déjà le plus volontiers dans les différentes nécrologies est celui d"«héritiers», pour qualifier le legs que laisse celui qui a pesé pendant plus de cinquante ans sur le destin de la gauche française en tant que patron du PSU, en tant qu"opposant interne à François Mitterrand au sein du PS puis en tant que chef du gouvernement de 1988 à 1991.
Michel Rocard fut un rêveur réaliste,un réformiste radical,animé par le mouvement des idées, le sort de la planète et de la destinée humaine
#ROCARD "Je suis toujours rocardien, et je l"ai toujours été", réagit Manuel Valls sur France 2 https://t.co/qQ8sIzLxOo
Profonde tristesse pour Michel Rocard, un homme de conviction, un grand homme d"Etat, socialiste sincère et engagé qui nous a tant appris
Avec lui, j"ai appris ce qui compte à mes yeux le plus : l"éthique de conviction. Michel Rocard s"est éteint et sa mort me bouleverse.
«Quand je pense que mon nom est devenu un adjectif, rocardien, puis un substantif, le rocardisme… J"ai hurlé à la connerie! On ne personnalise pas un courant d"idées», lançait-il, en 2014, aux auteurs d"une biographie de Manuel Valls. Interrogé en 2015 par Franz-Olivier Giesbert, Michel Rocard avait eu cet échange avec le (…) Lire la suite sur Slate.fr
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