À Bure, la mobilisation contre le projet de site nucléaire se poursuit

À Bure, la mobilisation contre le projet de site nucléaire se poursuitDescours, Guillaume•13 août 2016RebloguerPartagerTweeterÉpinglerPartager

À Bure, la mobilisation contre le projet de site nucléaire se poursuitÀ Bure, la mobilisation contre le projet de site nucléaire se poursuit
En juillet, les mouvements de protestation se sont intensifiés au mois de juillet dernier. / JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN/AFP

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Les opposants au projet de stockage de déchets nucléaires ont appelé à manifester ce week-end du 15 août. Une action festive est annoncée où les militants vont replanter des arbustes dans le bois qui doit accueillir des installations du projet.


La protestation contre l"Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) et le projet Cigéo (centre industriel de stockage géologique) de stockage de déchets nucléaires se maintient à Bure dans la Meuse. En début de mois les opposants ont gagné une partie en justice. Le tribunal de grande instance de Bar-le-Duc a suspendu lundi 2 août les travaux effectués par l"Andra dans le cadre du projet d"enfouissement de déchets nucléaires, estimant qu"ils nécessitaient une autorisation de la préfecture. La vice-présidente du tribunal, Catherine Buchser-Martin, a jugé que les travaux effectués au bois Lejuc représentaient du défrichement, et non du déboisement comme l"affirmait l"Andra. Elle a donc ordonné la suspension des travaux et la remise en état des lieux, soit environ 8 hectares.


Assignée en référé par 8 associations et 4 habitants de Bure, l"Agence a également vu retoqué le mur qu"elle construisait depuis plusieurs semaines autour de la zone des travaux.


Ce week-end du 15 août va être le théâtre d"un fort mouvement de contestation. En effet, un communiqué a été lancé sur le site Burestop!, appelant à une nouvelle manifestation d"occupation après ces récentes «victoires».


Le bois Lejuc, situé à Mandres-en-Barrois près de Bure, doit accueillir des installations en surface telles que des cheminées d"aération pour ventiler les installations souterraines. À 500 mètres sous terre, les galeries doivent accueillir des déchets nucléaires radioactifs pour une installation inédite en France. Le début effectif des travaux est envisagé pour 2021. Une mise en service est annoncée à l"horizon 2025.


L"année dernière, à la même époque, ils étaient environ 800 militants (…) Lire la suite sur Figaro.fr


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