L"essor des bibliothèques clandestines

L"essor des bibliothèques clandestinesSlate.fr14 août 2016RebloguerPartagerTweeterÉpinglerPartager

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Une infime partie du savoir mondial | David Iliff via Wikimedia Commons License by

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Les éditeurs ont toutes les peines du monde à contrôler la croissance des bibliothèques pirates.


Partout dans le monde, les bibliothèques clandestines, remplies d"ouvrages illicites, ne cessent de se développer. Mais on n"y trouve aucun ouvrage papier: tout y est numérique et accessible en ligne. Et si ces textes sont interdits, ce n"est pas parce que leur contenu est choquant, mais pour ce crime moderne qu"est la violation des droits d"auteur.


Mais pour les personnes qui les gèrent, la nature clandestine de ces librairies pirates ne rend pas leur objectif moins ambitieux:


«Il s"agit de créer une bibliothèque universelle des meilleurs ouvrages, explique Joe Karaganis, qui étudie le piratage des médias au sein du think tank sur la politique de l"Université Columbia, American Assembly. Vous n"y trouverez pas le dernier Danielle Steel.»


Elle comprend, en revanche, des centaines de milliers de livres et des millions d"articles qui ne sont, en dehors de cela, accessibles qu"au travers de publications académiques onéreuses. Scannés ou téléchargés depuis les sites des revues, ils sont mis gratuitement à disposition dans les bibliothèques pirates.


Les créateurs de ces archives constituent un petit groupe de personnes qui tentent de faire profil bas, puisque distribuer des écrits sous copyright de cette façon est illégal. La plupart sont des universitaires. Les bibliothèques pirates les plus importantes proviennent de la sphère culturelle russe, mais les documents qu"ils recueillent sont utilisés par des gens du monde entier, venant autant des pays riches que des pays pauvres. Les bibliothèques clandestines connaissent un succès tel que, en 2015, Elsevier, l"un des plus importants éditeurs universitaires aux États-Unis, est allé devant les tribunaux afin de faire fermer deux des bibliothèques les plus prisées, Sci-Hub et Library Genesis.


Sous le manteau


À en croire Elsevier, ces bibliothèques feraient perdre à (…) Lire la suite sur Slate.fr


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