Une jeune femme mise en examen pour « prosélytisme violent sur Internet »

Une jeune femme mise en examen pour « prosélytisme violent sur Internet »LeMonde.fr14 août 2016RebloguerPartagerTweeterÉpinglerPartager

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Image d’archive d’une intervention de la BRI à Saint Etienne du Rouvray le 26 juillet

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Une jeune femme de 18 ans a été mise en examen et écrouée, samedi 13 août, pour s’être livrée à un « prosélytisme violent sur Internet », a-t-on appris de source judiciaire. Présentée comme « radicalisée », elle avait été interpellée mercredi à Clermont-Ferrand par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).


Elle a été mise en examen des chefs d’« association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme » et de « provocation directe à un acte de terrorisme au moyen d’un service de communication au public en ligne ». Entendue dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret, près de Paris, la jeune femme, connue pour des faits de droit commun, s’est peu exprimée face aux enquêteurs.


Selon une source proche de l’enquête, des « messages inquiétants » avaient été repérés « dans le cadre de la surveillance des chaînes de Telegram », une messagerie cryptée prisée des djihadistes. La section antiterroriste du parquet de Paris avait déclenché une enquête préliminaire mardi.


Une autre mineure repérée sur Telegram et mise en examen


Le 8 août, c’est une mineure de 16 ans, domiciliée à Melun, qui a été mise en examen, dans le cadre d’une autre affaire, pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle » et « provocation à la commission d’actes de terrorisme ».


Elle avait aussi été repérée sur Telegram, où elle avait exprimé son intention de commettre un attentat en France et « relayé de nombreux messages de propagande du groupe Etat islamique [EI] », selon une source proche de l’enquête.


C’est également via Telegram que les deux auteurs de l’attentat dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean, avaient fait connaissance, quelques jours seulement avant l’assassinat du père Jacques Hamel, égorgé en pleine messe le 26 juillet.


Le premier y avait décrit par avance sur le réseau le mode opératoire de l’attaque, mentionnant « un couteau » ainsi (…) Lire la suite sur lemonde.fr
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