La bombe atomique affecte moins les survivants d"Hiroshima et de Nagasaki qu"on ne le pense

La bombe atomique affecte moins les survivants d"Hiroshima et de Nagasaki qu"on ne le penseSlate.fr17 août 2016RebloguerPartagerTweeterÉpinglerPartager

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Photo d"archive AFP

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Une synthèse de près de 100 papiers scientifiques sur le sujet montre que notre perception des effets médicaux de la bombe nucléaire lancée sur Hiroshima et Nagasaki est déformée par rapport aux résultats réels.


Le 6 août 1945, une bombe nucléaire de 15.000 tonnes de TNT (unité de base de mesure de l"énergie libérée par l"explosion) s"abat sur la ville d"Hiroshima, au Japon. Trois jours plus tard, le 9 août, une seconde, plus puissante (20.000 tonnes de TNT), est lancée sur Nagasaki, à 400 km de la première. Ces deux bombes, lâchées à l"initiative du gouvernement américain pour poser un ultimatum à l"État japonais à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, font près de 200.000 morts et des milliers de blessés en quelques jours. Mais qu"arrive t-il aux autres, ceux qui ont survécus à l"explosion mais ont été touchés par les radiations?


Dès 1947, la fondation américano-japonaise Atomic Bomb Casualy Commission, devenue en 1975 la Radiation Effects Research Foundation, lance une étude sur 120.000 survivants des bombardements (100.000 exposés directement et 20.000 non-radiés) et 77.000 descendants de victimes, afin d"analyser les effets à posteriori des rayons sur leur santé et leur espérance de vie. Au total, près d"une centaine de papiers scientifiques sont écrits au fil des années, aujourd"hui résumés par Bertrand R. Jordan, directeur de recherche émérite au CNRS.


Impact quantifiable, mais limité


En toute logique, les études mettent en corrélation l"exposition aux radiations et le nombre de cas de cancer chez les survivants du bombardement: plus les radiations sont fortes, plus on trouve un nombre de cancers supérieur à la normale: chez les survivants radié à hauteur de 1 gray (Gy) [soit 1.000 fois la dose annuelle reconnue comme acceptable aujourd"hui], il existe une hausse de 42% du nombre de cancer.


Cependant, comme l"explique le professeur Jordan, il ne faut pas tirer de conclusions hâtives:


«Il (…) Lire la suite sur Slate.fr


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