Chez les ados, le harcèlement ne prend pas de vacancesSlate.fr1 août 2016RebloguerPartagerTweeterÉpinglerPartager
Si pour beaucoup l"été marque une vraie pause avec les soucis rencontrés pendant l"année scolaire, d"autres peinent à sortir de leur enfer. Surtout avec la multiplication des objets connectés.
Les vacances scolaires arrivent généralement comme une bénédiction pour les élèves, en particulier pour les ados, trop contents de pouvoir multiplier les grasses matinées et les journées d"oisiveté. J"en ai également connus pour qui le congé estival était surtout synonyme de soulagement, le fait de ne pas mettre les pieds au lycée pendant deux mois leur permettant d"évacuer une partie de leur mal-être. Et s"il pouvait y avoir plusieurs causes à cela, comme par exemple une phobie scolaire pas forcément diagnostiquée, leur joie soudaine venait généralement de la possilibité tant attendue de pouvoir enfin prendre leurs distances vis-à-vis d"une situation de harcèlement. Il faut bien comprendre que pour les élèves qui en sont victimes en milieu scolaire (c"est le cas d"un sur dix), cette sensation est multipliée par un milliard.
Sauf que malheureusement, ce répit tant attendu n"est pas toujours au rendez-vous. Harcelée pendant plusieurs années, Cyrielle (le prénom a été changé) avait la chance de pouvoir partir en vacances à la campagne durant de longues semaines d"été… sauf que le numéro de téléphone de la résidence secondaire parentale figurait dans l"annuaire du département, et que les malfaisants n"ont pas tardé à le retrouver. «Ils téléphonaient dix fois par jour, raccrochaient quand mes parents répondaient, m"insultaient quand c"était moi.» Débrancher le téléphone aussi souvent que possible a permis à Cyrielle de souffler quelques instants, à défauts de pouvoir lui procurer un soulagement durable.
Facebook et Snapchat, amis des harceleurs
Aujourd"hui, nul besoin d"inspecter les pages blanches de l"annuaire pour retrouver une victime: les réseaux sociaux ont largement facilité la tâche des (…) Lire la suite sur Slate.fr
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