D"autres «zones à défendre» partout en Francede Mallevoüe, Delphine•26 juin 2016RebloguerPartagerTweeterÉpinglerEnvoyer
Roybon, Sivens, Villenave d"Ornon, banlieues d"Agen ou de Nantes… les militants écologistes et les «zadistes» se mobilisent aux quatre coins du pays contre ce qu"ils qualifient de «grands projets inutiles imposés».
Avec l"expression d"une opposition de plus en plus forte aux grands projets de construction ou d"aménagement urbain, qualifiés de «Grands projets inutiles imposés» (GPII) par les collectifs citoyens et les militants écologistes, les ZAD administratives («Zones d"aménagement différé») sont devenues des «Zones à défendre», lieux symboliques de combat idéologique. Point de situation sur les différentes Zad qui prospèrent dans l"Hexagone.
● Roybon (Isère)
À Roybon, en Isère, le projet de construction d"un Center Parcs, né en 2007 et prévu pour 2017, est toujours englué dans les procédures judiciaires, face au combat des opposants. Une Zad y demeure toujours, avec actuellement 10 à 15 militants qui squattent toujours «La marquise», une maison forestière qu"ils occupent illégalement depuis environ trois ans et qu"ils ont rebaptisée «MaquiZad». Chaque partie, opposants et partisans de ce complexe touristique de 150 hectares au cœur de la forêt domaniale de Chambaran, est dans l"attente des recours en appel devant la justice administrative sur la loi sur l"eau et les espèces protégées, qui devraient «se jouer à l"automne», dit une source proche du dossier.
● Sivens (Tarn)
Depuis l"expulsion des zadistes de Sivens le 6 mars 2015, où la forte contestation contre le projet de barrage avait conduit à des violences durant lesquelles Rémi Fraisse, un jeune militant écologiste, avait perdu la vie en octobre 2014, la Zad n"existe plus. Mais des militants restent toutefois dans le secteur, témoigne un habitant de Gaillac, commune située à quelques kilomètres du site. En janvier 2015, après la remise d"un rapport d"experts, la ministre de l"Environnement, Ségolène (…) Lire la suite sur Figaro.fr
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D"autres «zones à défendre» partout en France
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